Œuvres (Rimbaud)/Derniers vers/Ô saisons, ô châteaux

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Œuvres, Texte établi par Paul Hartmann, Mercure de France (p. 154-155).
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Ô saisons, ô châteaux,
Quelle âme est sans défauts ?

Ô saisons, ô châteaux,

J’ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n’élude.

Ô vive lui, chaque fois
Que chante son coq gaulois.

Mais ! je n’aurai plus d’envie,
Il s’est chargé de ma vie.

Ce Charme ! il prit âme et corps,
Et dispersa tous efforts.


Que comprendre à ma parole ?
Il fait qu’elle fuie et vole !

Ô saisons, ô châteaux !

[Et, si le malheur m’entraîne,
Sa disgrâce m’est certaine.

Il faut que son dédain, las !
Me livre au plus prompt trépas !

− Ô Saisons, ô Châteaux !]